"Bien" s'occuper de soi (1)

Chacun aura noté qu'il ne s'agit pas de simplement s'occuper de soi, mais surtout de le faire de manière constructive pour notre équilibre intérieur, émotionnel et relationnel... Parce qu'il y existe mille façons de se faire du mal alors que l'on pense se faire du bien...

Mais comment savoir si lon s'occupe bien ou mal de soi ? Le plus simple : faire un bilan rapide et immédiat...Si l'attention que l'on se porte est bonne alors on ressent dynamisme, bien-être, joie de vivre, sérénité, créativité et énergie... Si le besoin d'améliorer le bien être quotidien se fait ressentir, voila les travers qu'il vaut mieux éviter. 

1- Se sentir coupable de prendre du temps pour soi 

Forcément le premier écueil, il y a tellement d'autres choses qui sont plus importantes, moins égoïstes ! Mais comment être altruiste, bien s'occuper des autres, si l'on se sent vidé(e), fatigué(e), épuisé(e), suractif(ve), aggressif(ve) et irrité(e)...si l'on ne s'offre pas le temps de se ressourcer, d'être à l'écoute de ses besoins. Comment "bien" donner aux autres si on est ne sait pas "bien" se donner à soi-même !

2- Privilégier ses besoins immédiats

Satisfaire ses besoins immédiats au détriment des besoins sur le moyen ou le long terme : manger en excès pour s'apaiser, boire de l'alcool pour se détendre, regarder la télé au lieu de terminer un travail important, angoissant ou difficile...S'écouter dans l'instant au détriment des conséquences sur le moyen ou le long terme s'avère forcément néfaste. 

3- Ne pas savoir dire non

C'est une autre manière de mal s'occuper de soi. On veut avant tout se montrer serviable, à l'écoute de l'autre, quitte à s'oublier. On souhaite éviter une discussion ou une opposition, donc on cède. Au fond de soi, on veut dire "non" mais pour des raisons d'image, de fatigue ou d'habitude, on dit "oui". On fait passer des besoins superficiels avant des besoins profonds de respect de soi, de son intégrité physique ou de sa sérénité psychique.

4- Etre trop centré

Avancer avec des œillères. Ne regarder que soi, son petit monde sans entrer vraiment en relation, sans saisir les richesses environnantes, celle de la terre comme celle des personnes que l'on côtoie. Etre trop centré sur soi et sur certains de ses besoins conduit donc inévitablement à en oublier d'autres. Des besoins également fondamentaux pour s'épanouir comme le besoin d'entrer en relation, de confronter son opinion, de donner, de voyager, de se nourrir des odeurs, des saveurs des beautés de la vie.

5- Ne pas savoir se faire plaisir

Avoir tellement été dans le "faire" que l'accès à l'être et aux besoins de l'être est paralysé. Avoir grandi dans une culture du devoir tellement forte qu'elle nie complètement le droit au plaisir et ses multiples bienfaits en terme d'épanouissement face aux obligations. Entrer en culpabilité chaque fois que l'on peut se faire plaisir, s'écouter ou simplement ne rien faire.

 Auto-prescription pour limiter les comportements néfastes envers nous-mêmes.

(Tiré du "cahier d'exercice de bienveillance envers soi-même" publié aux Editions jouvence)

Complétez la phrase ci dessous en fonction de vos besoins, affichez la de façon à la voir plusieurs fois par jour. Répétez cette phrase plusieurs fois par jour pendant plusieurs semaines.

  ......( Citer l'attitude, la situation ou le comportement) est nuisible pour moi et je décide de me séparer (de refuser) absolument cela afin d'aller vers le respect de moi-même, la santé, la liberté d'être, la fierté et l'estime de moi.

Je m'engage chaque jour à faire un pas dans cette direction. Même si je ne sais pas exactement comment faire, je sais que j'ai les ressources en moi pour y parvenir.

Retrouvez une semaine pour essayer de "bien" s'occuper de soi (2) le 13 juin et une semaine pour essayer de "bien" s'occuper de soi (3) le 15 juin.